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SDAGE 2022-2027

Le SDAGE 2022-2027 a été adopté le 15 mars 2022. Tous les documents sont disponibles sur ce site dans la rubrique "SDAGE et Directive Cadre sur l'Eau". Cliquez ci-dessous pour accéder directement au SDAGE.

SDAGE 2022-2027

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L’eau souterraine est cruciale pour la production d’eau potable dans le bassin Artois-Picardie : l’eau potable, ou eau destinée à la consommation humaine, est produite en grande majorité (93%) à partir d’eau souterraine. 317 millions de mètres cube d’eau ont été prélevés en 2011, dont seulement 23 millions en eau de surface. Les prélèvements pour la production d’eau potable sont stables ces dernières années.

Les étapes de la production d’eau potable

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Les étapes du petit cycle de l’eau

  1. L’eau est prélevée en eau souterraine (forages) ou en rivière (prises d’eau)
  2. Elle est soumise à des traitements afin qu’elle réponde aux critères sanitaires de l’eau potable
  3. Elle peut être stockée dans des châteaux d’eau
  4. Elle est ensuite distribuée aux consommateurs grâce aux réseaux d’eau potable

D’où provient l’eau potable ?

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Hydrogéologie et captages d’eau potable dans le bassin Artois-Picardie

L’eau potable est produite à partir d’environ 1100 captages en eau souterraine (forages) et 2 captages en eau de surface (prises d’eau).

La majorité de l’eau souterraine exploitée pour l’alimentation en eau potable provient de la nappe de la craie, ressource en eau d’importance régionale. Les autres nappes exploitées sont situées dans le Boulonnais, l’Avesnois et en profondeur sous la métropole lilloise.

Seules deux unités de production d’eau potable utilisent de l’eau de surface :

  • l’usine de Carly alimentant Boulogne-sur-Mer et ses environs
  • l’usine d’Aire-sur-la-Lys alimentant la communauté urbaine de Lille et la communauté d’agglomération de Lens-Liévin.

Il existe également un site de ré-alimentation de nappe, situé à Houlle-Moulle. En période de basses eaux, de l’eau de la rivière Houlle est prélevée et ré-infiltrée dans la nappe après traitement par l’intermédiaire de bassins d’infiltration. L’eau destinée à la production d’eau potable est ensuite prélevée dans la nappe.

Volumes prélevés et évolution

En 2011, 317 millions de mètres cube d’eau ont été prélevés dans le bassin Artois-Picardie pour la production d’eau potable.

Volumes prélevés dans le bassin Artois-Picardie, estimation à partir des données de redevance pour prélèvements de l’Agence de l’eau Artois-Picardie, en millions de mètre cube par an
AnnéeEau souterraineEau de surface
2011 294 (93%) 23 (7%)
2008 312 (94%) 19 (6%)
2004 332 (94%) 21 (6%)
2000 328 (95%) 16 (5%)
1996 324 (95%) 16 (5%)
1992 332 (95%) 19 (5%)

En France, en moyenne 67% de l’eau potable est produite à partir d’eau souterraine.

Après une légère diminution dans les années 90, le niveau de prélèvement pour la production d’eau potable s’est stabilisé malgré la croissance démographique. Les facteurs explicatifs sont à la fois la prise de conscience des particuliers (liée notamment au prix de l’eau), la modernisation des équipements ménagers ainsi que les efforts réalisés par les collectivités pour lutter contre les fuites.

Une ressource et une demande en eau inégalement réparties sur le bassin Artois-Picardie

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Chateau d’eau d’Ecourt Saint Quentin

Le bassin Artois Picardie a une densité de 235 habitants/km², supérieure de 2,5 fois la moyenne nationale. Cela cache des disparités : au nord des collines de l’Artois, et notamment dans la métropole lilloise, cette densité peut atteindre 500 habitants/km².

Les nappes exploitables pour la production d’eau potable sont la craie, le calcaire du carbonifère, celui du Boulonnais et de l’Avesnois.

Dans la zone crayeuse, les collectivités disposent d’une ressource de proximité, ce qui provoque une multitude de captages de toutes capacités. Récemment, les difficultés liées à la dégradation de la qualité de l’eau ont parfois imposé le recours à des ressources plus lointaines et donc à des regroupements de production.

Les besoins de la métropole lilloise excèdent les ressources en eau locales : cela nécessite de faire venir l’eau de loin, par exemple depuis l’usine de production d’eau potable d’Aire-sur-la-Lys.

Le secteur des Flandres est quant à lui dépourvu de ressource en eau souterraine productive : des canalisations de près de 50 km permettent d’alimenter la région de Dunkerque en eau potable produite à partir d’eau prélevée dans la nappe de la craie.

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