Le préfet coordonnateur de bassin Artois-Picardie, Dominique Bur, a arrêté le 28 décembre 2012 les zones vulnérables pour la période 2013 à 2016. Il s’agit de la 5ème révision de la délimitation de ces zones.
Cette décision est l’aboutissement d’une large concertation avec l’ensemble des acteurs concernés, entamée au mois de mai 2012, et en particulier avec la profession agricole. Elle a également été validée par le directeur de l’eau et de la biodiversité du ministère en charge de l’écologie.
La décision est fondée sur les résultats des mesures effectuées dans les eaux souterraines et les eaux de surface. L’évolution constatée des teneurs en nitrates démontre leur relative stabilité pour les eaux superficielles et une lente augmentation depuis 1992, dans les eaux souterraines.
Ces zones concernent les eaux souterraines ou de surface atteintes ou menacées par la pollution, notamment celles servant au captage d’eau destinée à la consommation humaine, ou qui montrent une tendance à l’eutrophisation
Au regard des teneurs en nitrates et par rapport à la désignation précédente, 85 communes du bassin Artois-Picardie ne sont plus classées en zones vulnérables (déclassement d’une partie du Boulonnais et d’une partie de l’Avesnois) et 60 nouvelles communes sont désormais classées (classement de l’ensemble du bassin de l’Authie).