Composition du programme de surveillance
Le programme de surveillance des masses d’eau côtières et de transition est composé des volets suivants :
- Le contrôle de surveillance est réalisé sur une sélection de masses d’eau représentatives d’une typologie donnée pour présenter un reflet de l’état général des eaux, et évaluer les changements à long terme des conditions naturelles et des incidences globales des activités humaines.
- Le contrôle opérationnel est réalisé dans toutes les masses d’eau risquant de ne pas atteindre les objectifs de qualité écologique ou chimique, afin de suivre l’incidence des pressions exercées par les activités humaines.
- Les contrôles d’enquête peuvent être mis en œuvre pour rechercher les raisons et l’ampleur d’un problème de qualité, en l’absence de contrôle opérationnel.
- Les contrôles additionnels permettent de vérifier les pressions qui affectent les zones inscrites au registre des zones protégées. Pour les eaux littorales, cela concerne les zones de baignade et les zones conchylicoles.
Eléments de qualité suivis
Plusieurs éléments de qualité sont suivis dans le cadre de ces réseaux :
- les paramètres physico-chimiques (oxygène dissous, température, turbidité, salinité et nutriments) ;
- les paramètres chimiques, également appelés « micropolluants » (métaux, pesticides, polluants organiques,…) ;
- des éléments biologiques (phytoplancton, invertébrés benthiques, macroalgues et poissons) ;
- l’hydromorphologie (variation de la profondeur, quantité et la structure du substrat, structure de la zone intertidale, régime des marées et exposition aux vagues).
La surveillance s’appuie sur différents réseaux de mesure
Le programme de surveillance intègre plusieurs réseaux de surveillance du milieu marin :
- le réseau d’observation de la contamination chimique (ROCCH) pour l’évaluation des niveaux et des tendances des contaminants chimiques dans les sédiments et le biote ;
- le réseau d’observation et de surveillance du phytoplancton et de l’hydrologie (REPHY) ;
- le réseau de surveillance des phycotoxines dans les organismes marins (REPHYTOX)
- le réseau impact des grands aménagements (IGA) qui comprend dans son programme le suivi des centres nucléaires de production d’électricité implantés sur le littoral. Sur le littoral Artois-Picardie, une station IGA a été mise en place afin d’assurer la surveillance de la centrale nucléaire de Gravelines ;
- le suivi régional des nutriments (SRN), pour le suivi de l’eutrophisation du milieu marin ;
- le réseau benthos (REBENT), pour le suivi des invertébrés benthiques et des macroalgues.
Ces réseaux sont sous la maîtrise d’ouvrage de l’Ifremer, auxquels il convient d’ajouter :
- le réseau national de surveillance de la qualité des eaux et des sédiments des ports maritimes (REPOM), sous maîtrises d’ouvrage des direction départementales des territoires et de la mer, pour le suivi des contaminants chimiques dans les ports de Boulogne-sur-Mer, Calais et Dunkerque.
Accès aux informations relatives à la surveillance des masses d’eau côtières et de transition
Les données de la surveillance sont bancarisées dans la banque nationale gérée par l’Ifremer [Surval] et sont disponibles pour tout le territoire français.
Vous pouvez consulter l’ensemble des documents liés au programme de surveillance 2022-2027 du bassin Artois-Picardie dans la médiathèque : les documents liés à la Directive Cadre sur l’Eau.