Le bassin Artois-Picardie compte 1 ZRE :
La ZRE de la nappe des calcaires carbonifères
Votre avis nous intéresse !
Pour nous aider à améliorer le portail de bassin afin qu’il réponde au mieux à vos attentes, nous vous remercions de répondre à notre enquête en ligne
SDAGE 2022-2027
Le SDAGE 2022-2027 a été adopté le 15 mars 2022. Tous les documents sont disponibles sur ce site dans la rubrique "SDAGE et Directive Cadre sur l'Eau". Cliquez ci-dessous pour accéder directement au SDAGE.
Un prélèvement d’eau consiste à pomper de l’eau du milieu naturel pour divers usages : alimentation en eau potable, irrigation, procédés industriels... Cette eau peut être pompée en surface (rivières, mer...) ou en profondeur (nappes phréatiques). Les prélèvements en eau sont suivis et contrôlés, notamment dans le cadre de la redevance pour prélèvement perçue par l’Agence de l’eau Artois-Picardie.
Les Zones de Répartition des Eaux sont des zones (bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques ou systèmes aquifères) où sont constatées une insuffisance, autre qu’exceptionnelle, des ressources par rapport aux besoins.
Elles sont définies afin de faciliter la conciliation des intérêts des différents utilisateurs de l’eau. Les seuils d’autorisation et de déclaration du décret nomenclature y sont plus contraignants.
Le bassin Artois-Picardie compte 1 ZRE :
La ZRE de la nappe des calcaires carbonifères
De nombreuses activités nécessitent de prélever de l’eau dans le milieu naturel :
Les prélèvements en eau exercent une pression sur la ressource en eau : ils peuvent diminuer le débit des cours d’eau et le niveau des nappes au détriment des autres usages de l’eau sur la même ressource ainsi que des usages de l’eau situés en aval, et perturber la vie aquatique. Dans le bassin Artois-Picardie, une relation directe existe entre les nappes d’eau souterraines et les cours d’eau. Lorsque la nappe est fortement exploitée, l’étiage des cours d’eau peut devenir critique et avoir un impact fort sur les écosystèmes.
Les prélèvements en eau ont deux sources :
Le pompage d’eau est soumis à un certain nombre de démarches et autorisations :
539 millions de mètres cube d’eau ont été prélevés dans le milieu naturel en 2011 dans le bassin Artois-Picardie, à 77% dans l’eau souterraine et 23% dans les rivières. La majorité des prélèvements a servi à la production d’eau potable.
Les volumes d’eau prélevés dans le milieu naturel sont déclarés à l’Agence de l’eau Artois-Picardie dans le cadre de la redevance pour prélèvement sur la ressource en eau. Le volume d’eau est mesuré par mesure directe (compteur d’eau), indirecte (compteur horaire) ou, à défaut, estimé forfaitairement. Dans le bassin Artois-Picardie, 99% des volumes sont mesurés.
Il existe environ 3 000 ouvrages de prélèvements (pompages et forages) déclarés actifs en 2011 dans le bassin Artois-Picardie.
Eau potable | Agriculture | Industries | Autres usages |
---|---|---|---|
33% | 48% | 17% | 2% |
La majorité des prélèvements en eau sont effectués dans les nappes d’eau souterraine. Les prélèvements sont globalement en baisse dans le bassin Artois-Picardie.
Année | Eau de surface | Eau souterraine | Total |
---|---|---|---|
2011 | 124 | 414 | 539 |
2008 | 143 | 407 | 550 |
2004 | 191 | 463 | 654 |
2000 | 213 | 463 | 676 |
1996 | 215 | 474 | 689 |
1992 | 235 | 474 | 709 |
Les prélèvements en eau souterraine sont en majorité effectués pour la production d’eau potable, alors que la majorité de prélèvements en rivière servent aux industries.
Source prélevée | Eau potable | Agriculture | Industries | Autres |
---|---|---|---|---|
Eau de surface | 18% | 1% | 80% | 1% |
Eau souterraine | 71% | 10% | 17% | 2% |
Total | 59% | 8% | 31% | 2% |
Les données sur les volumes prélevés sont disponibles à partir de 1982 pour les eaux souterraines et à partir de 1992 pour les eaux de surface jusqu’à l’année N-2, N étant l’année en cours. Les volumes peuvent être réajustés pour les années N-3 et N-2.
Donnez votre avis !