Mytiliculture
Le littoral Nord Pas-de-Calais Picardie est propice à la mytiliculture (l’élevage de moules). Ses côtes possèdent de longues portions basses et linéaires.
La mytiliculture dans le bassin Artois-Picardie regroupe 15 entreprises, réparties sur 55 hectares concédés. Elle concerne principalement la production de moules sur bouchots. Elle atteint 2 600 tonnes par an soit un chiffre d’affaire de 18 millions d’euros.
Les moules sont produites sur les sites d’Oye-Plage, Marck, Audinghen, Tardinghen, Berck, St-Quentin en Tourmont et Quend.
La moule est un mollusque rustique et résistant aux maladies. Elle est végétarienne : elle se nourrit de phytoplancton, algues situées en bas de la chaîne alimentaire marine. Une ressource abondante, dont le prélèvement ne perturbe pas l’écosystème ...
La mytiliculture régionale représente aujourd’hui 10% des surfaces exploitées.
On distingue deux types d’élevage de moules dans le bassin Artois-Picardie :
- l’élevage à plat, depuis 1945
- l’élevage sur bouchots, qui est une activité plus récente dans le bassin
Aspect économique
L’activité conchylicole du bassin se concentre surtout sur la culture de moules sur bouchots. Même si cette culture est assez récente, (début des années 80), le bassin regroupe en 2012 une quinzaine d’entreprises réparties sur 55 hectares dont la production atteint environ 2 600 tonnes par an, soit un chiffre d’affaires d’environ 18 millions d’euros. Elle est concentrée sur la baie de Somme et sur la côte d’Opale (sites d’Oye-Plage, Marck, Audinghen, Tardighen, Berck, Saint-Quentin en Tourmont et Quend).
Fortement dépendante que la qualité des eaux littorales, cette activité peut voir, en fonction des années, seules 1 ou 2 zones classées en catégorie A, c’est-à-dire permettant une vente et une utilisation directe du coquillage. Le reste nécessite alors un reparcage, voire une purification avant commercialisation. L’activité peut donc à tout moment être fragilisée par un éventuel déclassement de l’eau.
Pisciculture marine
Depuis 1983, Gravelines accueille la première ferme aquacole de France. La ferme Aquanord utilise les eaux chaudes rejetées par la centrale nucléaire et produit 2500 tonnes annuelles de bars et de daurades royales répartis ainsi : 60% en bars et 40% en daurades.
Le site de Gravelines se situe à mi-distance de Calais et Dunkerque (25 km) et à 45 km de Boulogne, première plate-forme des produits de la mer. C’est le seul site de production de la région Nord Pas-de-Calais.
Aspect économique
Les régions du Nord-Pas-de-Calais et de la Picardie constituent conjointement le 3ème bassin de production salmonicole en France, derrière l’Aquitaine et la Bretagne, avec plus de 6 000 tonnes de truites produites chaque année et un chiffre d’affaires d’environ 17 millions d’euros. La production sur ces deux régions est réalisée par une quarantaine d’entreprises.