Des motifs économiques ont souvent orienté les aménagements des cours d’eau : de la mécanisation agricole, à l’extension urbaine, l’évacuation des déchets aqueux, au transport fluvial ... mais les cours d’eau ainsi modifiés perdent souvent leur dynamique naturelle.
La volonté de maintenir les bénéfices recherchés par ces aménagements (transport, lutte contre les inondations, évacuation et dilution des rejets) a donc obligé les opérateurs à pallier ce dysfonctionnement par un entretien des cours d’eau, dont le coût n’est pas négligeable.
Les opérations d’entretien resteront nécessaires mais un basculement est demandé aux acteurs vers une restauration des cours d’eau. Ce basculement est notamment impulsé par la Directive Cadre sur l’Eau et vise à restaurer les fonctionnalités des cours d’eau (s’attaquer aux causes plutôt qu’aux symptômes). A titre d’exemple, on s’attachera à rendre à un cours d’eau la capacité d’évacuer les sédiments plutôt que le curer périodiquement.
Une programmation pluriannuelle de l’entretien est exigée par la réglementation sur un bassin hydrographique cohérent. Les plans de gestion et d’entretien comportent également une phase de restauration.
Pour illustrer les différentes techniques on pourra consulter :
- Le manuel de restauration hydromorphologique des cours d’eau et le guide terrain publié par l’agence de l’eau Seine Normandie
- Le guide « la restauration des cours d’eau, recueil d’expérience sur l’hydromorphologie » publié par l’ONEMA
- Le guide pour la restauration des ripisylves