Votre avis nous intéresse !

Pour nous aider à améliorer le portail de bassin afin qu’il réponde au mieux à vos attentes, nous vous remercions de répondre à notre enquête en ligne

Commencer

SDAGE 2022-2027

Le SDAGE 2022-2027 a été adopté le 15 mars 2022. Tous les documents sont disponibles sur ce site dans la rubrique "SDAGE et Directive Cadre sur l'Eau". Cliquez ci-dessous pour accéder directement au SDAGE.

SDAGE 2022-2027

Partager cette page :

Afin de comprendre et de rechercher une explication à l’ampleur des déclassements observés sur les hydroécorégions 9, 9A et 10 dûs à l’application de l’Indice Invertébrés Multi-métrique (I2M2), les agences de l’eau Artois-Picardie et Seine-Normandie ont commandé une analyse approfondie des résultats de l’I2M2, complétée par une enquête de terrain. Celle-ci a mis en avant plusieurs hypothèses qui pourraient expliquer le fort décalage entre les méthodes d’évaluation des masses d’eau.

PNG - 287.4 ko

D’une manière générale, l’étude réalisée met en évidence l’impact de la présence de certains taxons sur le calcul de la note I2M2 dans les HER 9A, 9 et 10 et ce d’autant plus que la méthodologie de reconstitution du peuplement ne permet pas une analyse quantitative recevable d’un point de vue scientifique. Ces taxons sont notamment les Gammaridae, Hydrobiidae, Sphaeridae et Baetidae. Les taxons les plus intéressants en termes de bioindication sont très marginalisés (plécoptères…), notamment car, peu prolifiques, ils ont peu de poids dans les calculs ou l’on analyse une proportionnalité entre taxons « polluosensibles » et taxons « polluorésistants ». C’est particulièrement le cas pour les variables polyvoltinisme et ovoviviparité qui sont, notamment sur les HER9 et 9A, les variables biologiques qui ont le plus de poids dans l’appréciation de la note finale I2M2.
Dans le cadre de la caractérisation de l’impact de pressions tant physico-chimiques qu’hydromorphologiques, le statut d’ « indicateur de pression » donné à certains taxons comme les Gammaridae est à démontrer. Ainsi, dans les tables calcaires, le genre Gammarus est considéré comme l’un des plus polluorésistants alors que d’autres méthodes le rangent parmi les taxons susceptibles d’être affectés par certains contaminants d’où son utilisation en bioaccumulation. De plus, sa présence, fortement liée à des habitats caractéristiques des cours d’eau des hydroécorégions de tables calcaires (herbiers aquatiques ou rivulaires, substrats sédimentaires fins…), ne devrait pas être systématiquement considérée comme un signe de pollution physico-chimique ou de perturbation hydromorphologique. A contrario, leur absence d’un milieu, qui pourrait résulter d’un habitat peu favorable à ces taxons (dominance de substrats minéraux grossiers…) ne signifierait pas non plus, et de façon systématique, une absence de perturbation.

Pour en savoir plus

Aidez-nous à nous améliorer !

Donnez votre avis !

Commencer