Tout au long de l’année, des stations de surveillance présentes sur le terrain, mesurent en permanence les débits des rivières et les niveaux des nappes souterraines.
Les données recueillies sont analysées et synthétisées chaque mois dans un bulletin de situation hydrologique (BSH) largement diffusé.
Ce suivi continu de la ressource permet de détecter les risques de sécheresse par le constat de la baisse excessive des niveaux des nappes ou des débits des rivières.
Dès les premiers signes avant-coureurs du phénomène le dispositif de surveillance se renforce dans l’espace et dans le temps. On passe alors à un niveau supérieur de suivi, dit « surveillance sécheresse ».
La surveillance sécheresse s’exerce de manière plus fréquente et élargie. Une analyse technique des données a lieu à un rythme bimensuel et tous les bassins versants sont systématiquement analysés. Cette analyse consiste à comparer les valeurs constatées à des seuils reflétant le niveau de gravité de la situation. Elle tient compte également de l’observation visuelle des rivières, des prévisions météorologiques et de la tendance d’évolution de la ressource. Un bulletin d’information spécial dit « bulletin sécheresse » est édité avec un rythme de parution bimensuel.
Lorsque la sécheresse est avérée, sa gestion s’effectue dans le cadre de décisions préfectorales temporaires appelées « arrêtés sécheresse ».
Pour préparer cette gestion, la définition préalable des mesures de limitation des prélèvements d’eau est établie dans des « arrêtés-cadres sécheresse ».